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GODELUREAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) Av. 1545 gaudelureau « jeune galantin » (Farce des deux hommes et des deux femmes, dont l'une a malle teste... ds Anc. Th. fr., éd. Viollet Le Duc, t. 1, p. 165); b) 1552 guodelureau « id. » (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. 65, 5); c) 1611 goguelureau « id. » (Cotgr.); d) 1668 godelureau (Molière, L'Avare, II, 5). Mot composé de l'onomat. god-, cri d'appel à l'adresse des animaux domestiques, employé également pour désigner ces animaux (1478-80, gode « vieille brebis » chez G. Coquillart, L'Enqueste ds Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 97, 104; cf. aussi FEW t. 4, p. 185a) et désignant péjorativement des pers. depuis le xiies. (ca 1160, godel « mignon, giton », Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 8585; xives. godon, surnom donné aux Anglais ds Gdf.). Par étymol. pop. le mot a tantôt été rattaché à gauder/gaudir « se réjouir » (xiiie-xvies. ds FEW t. 4, p. 78a) du lat. gaudere « id. » (d'où les graphies gaudelureau, guodelureau), tantôt à goguer « plaisanter » (xves. ds T.-L.), v. goguenard (d'où la graphie goguelureau). La seconde partie de godelureau provient de galureau (1530 ds Gdf.), composé de galer (v. galant) et de lureau, v. luron, cf. FEW t. 4, p. 184.