GAROU2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1587 fém.
garoupe « daphne gnidium » (Molinaeus ds
Roll.
Flore t. 9, p. 206);
b) 1803 masc.
garoup « cneorum tricoccon » (
Wailly);
2. 1694 masc.
garou « daphne gnidium » (
Tournefort Bot. t. 1, p. 467). Mot empr. du prov.,
cf. Nice
garoupa bot. (
FEW t. 14, p. 169), Nice
garoup bot. (Risso ds
Roll.,
loc. cit.),
garou bot. (
Mistral), et qui est entré dans le fr. général lors de la diffusion des noms de plantes du maquis.
Garoupa est formé du préf. préindo-européen
*war- et du suff. préroman
-uppa (
cf. ang.
jaroupe bot., issu du m. lat.
garropa, jaroppa, xies. ds
Orbis t. 4, p. 220). Pour
garou, il faut sans doute supposer une forme préromane
warúbo- ou
warōbo-, ce qui fait difficulté, car il n'existe pas d'autres noms de plantes de formation analogue, v.
FEW t. 14, p. 170a-171a.