GAFFE3, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1455
gaffre « sergent »
(Le Procès des Coquillards ds
Sain. Sources Arg. t. 1, p. 96), attest. isolée, de nouv. 1798, nov.
rester en gaffre « faire sentinelle » (
Orgères, II-1-267, v
o37
Aveux Ringette); 1799, avr.
être en gaffe (
Id., I-24-63, r
o1,
Aveux Tolly);
2. 1927
faire gaffe (
Dussort,
Preuves exist., dép. par G. Esnault, 1938, p. 71). Les formes actuelles du mot sont à considérer soit comme une continuation de l'anc.
gaffre du
xves. qui est dér. du m. h. all.
kapfen, gaffen « regarder bouche bée, badauder » (
Lexer); soit comme un empr. à l'all.
Gaffer « badaud », de même origine.