FUYARD, ARDE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. 1538 subst. « personne qui s'enfuit » (
Est.); en partic. 1616 [éd.] « soldat qui fuit devant l'ennemi » (
D'Aub.,
Hist., 1, 295 ds
Littré); 1735 fig. « celui qui échappe à quelque engagement » (
Mariv.,
Pays. parv., 4
epart.,
ibid.); av. 1546 adj. « qui est porté à fuir » (
Ronsard,
Odes, livre IV, ode VIII, titre ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 2, p. 113 : A Cassandre
fuiarde);
2. 1792 « qui se dérobe, qui ne se laisse pas saisir »
les yeux un peu fuyards (
Beaumarchais,
Époques, 297);
3. fig. 1834 « qui passe, s'écoule rapidement »
ces fuyardes journées (
Balzac,
supra). Dér. du rad. du part. prés. de
fuir*; suff.
-ard*.