FROTTEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1490 « action de frotter » (
Le Guidon en francois. d 8b ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 62 : Par
frotemens du membre);
2. 1495 [éd. 1531] « contact continuel avec quelque chose » (
J. de Vignay,
Mir. hist., XIX, 60 ds
R. Hist. litt. Fr. t. 12, p. 711 : Par le
frotement de adultere, ma pensee estoit corrompue); 1820 « contacts fréquents entre personnes; fréquentation » (
Maine de Biran,
Journal, p. 301);
3. 1811, 24 avr. « heurts entre personnes » (
Stendhal,
Journal, t. 3, p. 338 : tous les
frottements désagréables [au bureau] venaient de M. Z. qui, excédé...). Dér. du rad. de
frotter*; suff.
-(e)ment1*.