FRAÎCHEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1200
fraiscor « endroit où il fait doux et modéré » (
Anseïs de Carthage, 7958 ds T.-L.);
2. 1213
freschor de l'iaue « propriété de ce qui est frais ou rafraîchissant » (
Faits des Romains, éd. L. F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, t. 1, p. 602, 26);
3. av. 1528
frescheur « température fraîche, air frais » (
J. d'Auton,
Chroniques de Louis XII, éd. R. Maulde de la Clavière, t. 4, p. 214).
B. 1. a) 1288 [ms.]
frescor « éclat, lustre (d'une fleur) » (
Athis et Prophilias, éd. A. Hilka, t. 1, p. 47, var. du vers 1311);
b) 1379
frescheur « ce qui n'a subi aucune altération » (
J. de Brie,
Bon Berger, 47 ds T.-L.);
c) 1595 « qualité de ce qui respire la jeunesse, la santé » (
Montaigne,
Essais, I, 21, éd. A. Thibaudet, p. 123);
2. 1412
fraîcheur « qualité de ce qui est nouvellement arrivé » (Arch. J.J. 167, pièce 11 ds
Gdf.). Dér. de
frais, fraîche*; suff.
-eur1*.