FOUTU, UE, part. passé et adj.
Étymol. et Hist. 1. [1416 (Arch. JJ 169, pièce 448 ds
Gdf. : mauvais, traitre et fuitif et
foutu chevalier]; av. 1772 « perdu, irrévocablement condamné à mourir »
Zaire est foutue (Peron ds
Lar. 19e);
2. 1789 vulg. « très mauvais, désagréable »
un f... voyage (cité ds
Brunot t. 10, p. 164);
cf. 1790
ce foutu crachat (
Heb.,
Père Duch. Br., n
o30, fasc. V, p. 388,
ibid., p. 228, note 4);
3. 1843 « fait, exécuté de telle ou telle manière »
mal foutu (
Flaub.,
Corresp., p. 38);
4. 1888
être foutu de [faire qqc.] (
Courteline,
Train 8 h 47, p. 121 : y sont
foutus de nous dévorer). Part. passé adj. de
foutre1*.