FOURRIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1225
foriere « écurie » (
Reclus de Molliens,
Charité, 8, 6 ds T.-L.);
b) [1574
mettre en fourrie « lieu où l'on retenait des animaux saisis par suite de contravention » (
Coutumes de Cambrai ds
Le Nouveau Coutumier Général, II, p. 298, art. 22)];
c) 1740
mettre en fourrière «
id. »
(Ac.);
d) 1839 « lieu où l'on place les animaux ou les voitures saisis par suite de contravention »
(arrêté du 28 février 1839 ds
Lar. 19e);
2. 1260
forriere « magasin à fourrage » (
E. Boil.,
Liv. des mestiers, 1
rep., XCIX, 1 ds
Gdf.);
3. 1319
fourrière « bâtiment d'une grande maison où l'on renferme diverses provisions » (
Cartons des rois, A.N. K 40, pièce 23 ds
Gdf. Compl.). Dér. de l'a. fr.
fuerre fourrage »; suff.
-ière*.