Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
FLIBUSTIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Subst. 1666 « corsaire des îles d'Amérique » (J. Clodoré, Memoire sur la ville de Saint-Domingue, ms. des Archives nationales, Colonies, C 9 B (1), 2 ro-vods Fr. mod. t. 45, p. 32); adj. 1722 (J.-B. Labat, Nouveau voyage aux Iles d'Amérique, II, 250, ibid., t. 26, p. 51); 2. subst. a) 1756 « brigand, voleur à main armée » (Voltaire, Essai sur les mœurs et l'esprit des nations, éd. R. Pomeau, t. 1, p. 180); b) 1828-29 « homme malhonnête, escroc, filou » (Vidocq, Mém., t. 4, p. 50); adj. 1859 « personne d'une conscience peu délicate » (Bonn.-Paris). Empr., dans la région des Antillescf. R. Arveiller, Sur l'origine du français « flibustier » ds Fr. mod. t. 45, 1977, p. 22-32) à l'angl. freebooter « corsaire » (dep. 1570 frebetter ds NED); également empr. par le néerl. vrijbuiter de même sens (dep. Kiliaen, cf. Valkh.), cf. aussi l'a. liégois vribute, vributeur « voleur de grand chemin » (Gdf.) et le m. b. all. vributer, cf. all. Freibeuter. Le passage de fr- à fl- (cf. flibuste) peut s'expliquer par l'infl. de flibot « sorte de petit navire », du néerl. vlieboot « petit cargo ». La forme flibustier avec un -s- est une hypercorrection, d'abord purement graphique, qui a fini par entrer dans la prononc. au début du xviiies. comme dans d'autres mots en -st-.