FERTE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1887 (
A. Coffignon,
Le pavé parisien ds
Larch. Suppl. 1889, p. 32 : sous prétexte de lui dire la bonne
ferte). Orig. obsc. Prob. déformation de
forte, abrév. de
fortanche (1866 ds
Esn.) forme altérée de
fortune* (d'apr.
Larch.,
loc. cit.), peut-être sous l'infl. de l'arg.
ferte « paille » (
ca 1850 d'apr.
Esn.,
s.v. fretille).
Cf. Nouguier,
Notes manuscr. dict. Delesalle, p. 117, pour qui le sens original de
bonne ferte serait « bonne paille » que l'on tire à la courte paille.