FARCIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1174-76 au propre « bourrer, remplir » (
G. de Pont-Ste-Maxence, 
St Thomas, éd. E. Walberg, 1983); 
b) av. 1236 plus particulièrement, terme de cuis. 
Rostir, farsir, frire, larder (
G. de Coinci, 
Doutance de la mort, 873, éd. V. F. Kœnig, 
Miracles, t. 4, p. 474); 
2. ca 1210 au fig. 
farsie de träisson (
Dolopathos, 322 ds T.-L.). 
cf. aussi 
farsi « mêlé de, avec un mélange de » 
un benedicamus farsi a orgue, a treble et a deschant (
Renart, éd. E. Martin, XII, 884); 
3. [1932 
se farcir quelque chose (argot des voyous d'apr. 
Esn.)] 1935 (
Simonin, J. Bazin, 
Voilà taxi! p. 87 : j'vais m'la 
farcir).  Du lat. class. 
farcire « remplir, bourrer, gorger de » au propre et au figuré.