FÉRIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 2
emoitié 
xes. « frapper » (
Vie de Saint Léger, éd. J. Linskill, 232 : lai s'aprosmat que lui 
firid); 
b) 1
erquart du 
xiiies. 
sans cop ferir (
Lancelot, éd. H. O. Sommer, II, p. 356); [ms. du 
xives. (
Benoit de Sainte-Maure, 
Troie, V, 157 ds 
La Curne)]; 
c) 1597 art vétér. 
nerf féru (Ch. 
Estienne, J. Liébault, 
L'Agric. et maison rustique, p. 173 ds 
FEW t. 7, p. 101b, 
s.v. nervus); 
2. a) fin 
xiies. fig. « frapper au cœur, rendre amoureux » (
Chastelain de Couci, 
Chansons, éd. A. Lerond, VII, 28 : 
ferir u cuer); apr. 1433 
féru part. passé « épris » (
J. Régnier, 
Fortunes et adversités, éd. E. Droz, p. 91, 2523); 
b) 1651 « passionné pour quelque chose » (
Scarron, 
Roman comique, 1
repart., chap. 13, Paris, Bastien, 1786, p. 71).  Du lat. class. 
ferire « frapper ».