ESPAR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1678
épars mar. (
G. Guillet,
Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 3
epartie, p. 142);
2. 1680 « pièce de bois qui assujettit les brancards d'une charrette » (
Rich.);
3. 1890 « barre servant à fermer une porte »
(DG). Issu, avec changement de genre, de l'a. fr.
esparre (1176 « grosse pièce de bois, poutre » ds T.-L.;
xiiies. [ms.] « barre servant à fermer une porte »,
Artus, ms. B.N. fr. 337, f
o213b ds
Gdf., ce dernier sens étant plus particulièrement attesté en fr.-prov.), lui-même issu de l'a. b. frq. *
sparra « grosse pièce de bois, poutre »,
cf. l'a. h. all.
sparro, «
id. » (
Graff t. 6, col. 361), m. h. all.
sparre (
Lexer), all.
Sparren (
FEW t. 17, pp. 168-170).