EMPÂTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1
erquart
xiiies. intrans. « devenir pâteux [de la bouche] » (
Florence de Rome, 4459 ds T.-L.); 1694 « rendre pâteux » (
Ac. : Rendre pasteux, et alors il ne se dit guere qu'en parlant de la bouche, de la langue);
2. xiiies. « couvrir, enrober de pâte » (
Des dames qui troverent l'anel, éd. A. Montaiglon et G. Raynaud, VI, 2, 59);
3. 1669 peint. (
Molière,
Val-de-Gr. 315 ds
Rob.);
4. 1752 « engraisser des volailles »
(Trév.);
5. 1808 pronom. méd. « gonfler » (
Cabanis,
Rapp. phys. et moral, t. 2, p. 56 : tout le tissu graisseux et cellulaire
s'empâte : quelquefois même il s'endurcit au point de gêner toutes les fonctions). Dér. de
pâte*; préf.
em-*; dés.
-er.