EMBOUCHURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1328
embouchure « ouverture d'un objet » (
Comtesse Mahaut, 250, J. Richard ds
R. Hist. litt. Fr. t. 11, p. 500);
2. fin
xives.
emboukure « ouverture par laquelle un fleuve se jette dans la mer » (
Froissart,
Chron., éd. S. Luce, VIII, 65); fin
xives.
emboucheure (
ibid., XII, 303 : devers l'
emboucheure de Brest);
3. 1596
emboucheures « manière dont la bouche d'un cheval est sensible au mors » (
Gasp. de Tavannes,
Mém., p. 194 ds
Gdf. Compl.); 1611
emboucheure d'un cheval « partie du mors qui se trouve dans la bouche du cheval » (
Cotgr.);
4. 1636 mus.
emboucheure (
Mersenne,
Harmonie universelle, 281 in Wright d'apr.
Quem. DDL t. 9). Dér. du rad. de
emboucher1*; suff.
-ure*.