DÉPÔT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1323 [
recevoir en]
depost (cité d'apr.
J. Richard,
Comtesse Mahaut, 405 ds
R. Hist. litt. Fr. t. 9, p. 485); av. 1325
avoir en depost (
3ep. des Cout. des Chartreux, ms. Dijon, f
o24, r
ods
Gdf. Compl.); 1370
depost « action de déposer un objet » (
N. Oresme,
Ethiques, éd. A. Menut, p. 283) et « chose déposée » (
Id.,
ibid., p. 456);
2. 1690 « lieu public où l'on dépose les choses » (
Fur.);
3. 1694 « accumulation de matières solides au fond des usines » (
Corneille). Empr. au lat. class.
depositum « dépôt, consignation » dér. du supin de
deponere « posséder ».