DÉGRADATION1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1486 [1
reéd.] « destitution d'un personnage » (
Expos. de la reigle M. S. Benoit, f
o85 b ds
Gdf. Compl.) [La date
xives. (J. de Vignay), donnée dep.
DG ne convient pas];
b) ca 1570
degradation d'armes (
Carloix,
Mémoires de la vie de François de Scepeaux, VI, 13 ds
Littré);
c) 1791
dégradation civique (Lepelletier, 4 juin ds l'
Ancien Moniteur, VIII, 574 ds
Ranft,
Der Einfluss der französischen Revolution..., Darmstadt, 1908, p. 95);
2. 1539 « avilissement » (
Apologie de Maistre Nicole Glotelet pour Clément Marot ds
Marot,
Œuvres, La Haye, 1731, t. 4, p. 502);
3. a) 1690 « détérioration d'un édifice, d'un objet » (
Fur.);
b) 1883 phys.
dégradation de l'énergie (
E. Jouffret,
Introduction à la théorie de l'énergie, Paris, p. 103). Empr. au b. lat.
degradatio à l'orig. terme relig. « destitution d'un prêtre, d'un évêque ».