DOLMEN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1796 [éd. 1801] 
dolmin (
Latour d'Auvergne, 
Origines gauloises, Hambourg, p. 22, note : L'énorme pierre qui couvre ce monument de l'antiquité, s'appelle dans notre langue 
dolmin. Il en existe un grand nombre de la même forme, et connues sous la même dénomination, dans l'île de Man, dans le pays de Galles, en Angleterre, et dans l'île d'Anglesey), forme attestée jusqu'en 1810 (
Chateaubr., 
Mart., 305 ds 
Littré); 1805 
dolmen (
Cambry, 
Monuments celtiques, p. 285).  Prob. transcription inexacte par Latour d'Auvergne, 
supra, du cornique 
tolmen (1754 
Borlase, 
Antiq. Cornwall. ds 
NED), erreur reprise par les autres archéologues fr. (
NED et 
NED etymol.), plutôt que formation directe par les archéologues fr. à partir des deux mots bretons 
taol, tol « table » [du lat. 
tabula] et 
mean, men « pierre » [du lat. 
moenia « muraille »] (1821 Legonidec d'apr. 
NED etymol.; v. aussi 
Troude et 
IEW 709), dont la composition normale en breton aurait dû donner 
taolvean, tolven (
NED, NED etymol. et 
FEW t. 20, p. 16; v. aussi J. Loth ds 
Revue celtique, t. 44, 1927, p. 184).