DÉPOURVU, UE, part. passé, adj. et subst.
Étymol. et Hist. [1155
despurveüement « à l'improviste » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 9173)]; fin
xiies.
desporveüt adj. [
improvisus] (
Job, 366, 28 ds T.-L.); 2
emoitié
xiiies.
a coup desproveü (
Boèce,
De Consol., ms. Berne 365, f
o12 v
ods
Gdf.);
ca 1450
a despourveü (
Le Mistère du Vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 7985); 1559
au desporveü (
Amyot,
Vies, Aristide ds
Gdf.); av. 1558
despourvoir « dégarnir du nécessaire » (
Saint Gelais, 52 ds
Littré). Dér. de
pourvu (cf. pourvoir); préf.
dé-* [
cf. 1262
desporvëu part. passé « volé, dépouillé » (
J. Le Marchand,
Miracles de N. D. de Chartres, 70 ds T.-L.)];
dépourvoir refait tardivement sur
dépourvu.