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DÉBAUCHER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1195 « disperser [des gens], éparpiller » (Ambroise, Guerre sainte, 9888 ds T.-L.); ca 1300 soi desbauchier « partir » (G. Guiart, Royaux lignages, II, 7179, ibid.). B. 1469 debaucher (Traité entre L. et J. d'Armagnac ds Bartzsch, p. 154); 1606 « faire quitter à un ouvrier le service de son maître » (Nicot); 1687 au fig. « détourner qqn de ses obligations » (J. Racine, Lettres, VI, 561 ds Marty Racine); 1812 fam. « renvoyer un ouvrier » terme d'imprimerie (Boiste). C. Début xves. desbaucher [leurs femmes] (Le livre de Boucicaut, chap. VII ds Nouvelle collection des Mémoires pour servir à l'Histoire de France, éd. Michaud et Poujoulat, 1resérie, t. 2, p. 323); 1538 « jeter qqn dans la débauche » (Est.); 1549 desbauché adj. (en parlant d'un jeune homme) (Est.); av. 1614 vie desbauchee (Brantôme, Capit. fr., M. de Guyse le Gr. ds Gdf. Compl.). Dér. de l'a. fr. bauc, bauch (bau*) « poutre », débaucher signifiant proprement « dégrossir du bois pour en faire des poutres » (cf. ébaucher) d'où « fendre, séparer » puis « écarter, détourner de son travail » et « détourner de son devoir » (d'apr. FEW t. 15, 1, p. 39, s.v. *balko).