CÉRULÉ, ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1550 (
Guy de La Garde,
Histoire du Phœnix ds
Hug.) − 1615,
E. Binet,
Essay sur les Merveilles de nature, d'apr. L. Tolmer ds
Fr. mod., t. 14, p. 284. Repris en 1814 (
Bernardin de Saint-Pierre,
Harmonies de la nature, p. 257 : la flamme
cérulée des aurores boréales). Empr. au lat.
caeruleus, a, um « bleu [comme le ciel] » prob. dér. en
-ulus (
cf. la forme
caerulus) +
-eus de
caelus (ciel*
) avec dissimilation en
-r- du premier
-l- (
Ern-Meillet,
s.v. caerulus;
Leumann-Hofmann-Szantyr,
Lateinische Grammatik, Münich, 1963, vol. 1, p. 206).