CULOT2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1292 « partie basse, extrémité d'un objet » (
Cart. de Fervaq., Richel. 1 11071, f
o23 v
ods
Gdf.); 1319 « partie la plus profonde d'une bourse, bourse » (
Compte de Gieffroy de Fleury, Pièc. relat. à l'hist. de France, XIX, 62 ds
Gdf.); 1752 « base de l'étui d'un engin explosif »
(Trév.); 2. 1562 « creuset à fondre les métaux » (Du Pinet, trad. de
Pline, XXXIII ds Delboulle d'apr.
FEW t. 2, 2, p. 1516 a); 1638 « métal fondu » (
Sully,
Mémoires, t. IV, p. 78 ds
Littré); 1835
culot d'une pipe (Ac.); 3. 1606 « dernier-né » (
Nicot); 1611 « le dernier reçu dans une compagnie » (
Cotgr.);
4. 1879 fam. « aplomb » (d'apr.
Esn.). Dér. de
cul*; suff.
-ot*. Le sens 4 se rattache soit au sens 1 (celui qui a du culot ne perd pas facilement son équilibre, il est bien assuré sur ses bases,
cf. aplomb), soit plus prob. à
culot de pipe, le fait d'être aguerri, endurci ayant quelque analogie avec une pipe bien culottée;
cf. culotter2.