CRI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 950-1000 « son émis avec force par la voix de l'homme (en signe d'appel) » (
Passion, éd. d'A. S. Avalle, 314); av. 1510
a cry et a cors (
G. Coquillard,
Monologue, éd. M. J. Freeman, 105); 1691 fig. (
Racine,
Athalie, V, 6 : de leur sang ... faire cesser les
cris);
b) 1120-35 en parlant des animaux (
Ph. de Thaon,
Bestiaire, éd. E. Walberg, 789);
2. 1165-76 « réputation (le plus souvent défavorable), réprobation publique » (
Chr. de Troyes,
Cligès, éd. M. Roques, 5269);
3. ca 1230 « publication, proclamation publique, ban » (
Gaydon, 199 ds T.-L.); p. ext. 2
emoitié
xiiies. [ms.] « appel, annonce d'un marchand des halles » (
G. de La Villeneuve,
Crieries de Paris, éd. Barbazan et Méon, II, 109); 1892
du dernier cri (
Courteline,
Conversion d'Alceste, Bonnes occasions, p. 228). Déverbal de
crier*.