CRÊTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1180 de coq (
A. de Paris,
Alexandre, éd.
in Elliott Monographs, branche III, 1414),
b) xiiies. [ms. BN 1449] « ornement au sommet d'un casque » (
Aliscans, 181 ds T.-L.);
2. a) ca 1160 « crête, saillie (d'une construction, ici d'une tombe) » (
Eneas, éd. J. Salverda de Grave, 6488);
b) xiiies. [ms.] « ligne de faîte, sommet d'une montagne » (
Loh., ms. Berne 113, f
o5
eds
Gdf. Compl. [var.
tertres, terres selon les mss,
cf. éd. P. Paris,
Garin le Loh., t. 1, p. 96 et J. E. Vallerie,
Garin, 1630]); v. aussi
Pat. Suisse rom., s.v. crête 1, 3
o;
c) 1784 d'une vague (
Bernardin de St-Pierre,
Études de la nature ds
Lar. Lang. fr.).
B. 1539
creste au coq bot. (
Est.); 1834
crête-de-coq méd. (
Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 270 ds
Quem. Fichier). Du lat. class.
crista « crête d'un oiseau; aigrette, panache »; terme de bot. en lat. impérial (v.
André Bot.); « sommet, cime (d'une montagne) » en b. latin.