COURANT, ANTE, adj. Étymol. et Hist. 1. a) ca 1100 « qui court » ( Roland, éd. J. Bédier, 1153 : cheval curant); ca 1270 chien courant ( Studier i Modern Språkvetenskap, 14, 84 ds FEW t. 2, p. 1570 a); b) ca 1100 ( Roland, éd. J. Bédier, 2226 : ewe curant); c) début du xives. subst. fém. « diarrhée » ( Chronique de Morée, éd. J. Longnon, § 563); d) 1413 de l'écriture ( J. Guiffrey, Inventaires de Jean, duc de Berry, t. 1, p. 240 : lettre courant); 1704 subst. les courantes penchées ( Jaugeon, Description et perfection des arts et métiers, Imprimerie, I, 259 ds IGLF); 1732 adj. écriture courante (Trév.); e) av. 1873 archit. main courante (Marie, sans réf. ds Lar. 19e, s.v. main); 2. a) av. 1615 « usuel, habituel » ( Pasquier, Recherches de la France, p. 862 ds IGLF); b) 1669 prix courant ( Colbert, Lettres, Instructions et Mémoires, éd. P. Clément, t. II, p. 801 ds Kuhn, p. 82); 3. a) 1623 « qui est en cours » (Ch. Sorel, Francion, p. 123 ds IGLF : jour courant); b) 1772 affaires courantes ( J.-J. Rousseau, Considérations sur le gouvernement de Pologne, éd. J. Fabre, p. 982). Part. prés. adj. de courir*. Au sens 1 c, courante est peut-être une erreur de lecture pour courance « id. » attesté du xiieau xviesiècle.
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