COUPE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1283 « action de couper (le bois) » (
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes de Beauvaisis, éd. Salmon, § 774); 1625 « quantité de bois abattue dans une forêt » (
Nicod, De Brosses,
Le Grand dict. fr.-lat., p. 331); 1690
couppe réglée sylvic. (
Fur.); av. 1824 fig.
mettre (qqn) en coupe réglée (
Chateaubr.,
Mél. pol., p. 20);
2. 1611 « endroit où quelque chose a été coupé » (
Cotgr.); 1732 « représentation par le dessin d'un objet supposé coupé par un plan vertical » (
Trév. 1732);
3. 1660 « coupe d'un habit » (
Oudin Fr.-Esp.); p. ext. 1763 « forme, contenu (d'un corps, d'un visage) » (
C. P. J. de Crébillon,
Le Hasard du coin du feu, III, 413 ds
Brunot t. 6, 2, p. 1071).
B. 1. 1549 prosodie
couppe (
J. du Bellay,
La Défense et illustration de la langue française, éd. H. Chamard, II, VII, p. 144);
2. 1660 « action de couper les cartes » (
Oudin,
Fr.-Esp.); 1690
être sous la coupe (de qqn) terme de jeu (
Fur.); av. 1755
être sous la coupe de qqn fig. (
Saint-Simon,
Mémoires, 180 ds
Littré). Déverbal de
couper*.