COULURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies.
coleüre « liquide (ici médicament) obtenu par infusion et filtration » (
Le Livre des Simples médecines, éd. P. Dorveaux, 5 ds
Mél. Lecoy, p. 543 : Faiste cuire ceste herbe meismes en eve, et en cele
coleüre metez bren, et faites clystere); en a. et m. fr. (T.-L. et
Gdf. Compl.);
2. 1331 « mouvement d'un liquide qui coule » p. anal.
coleure de la vigne (
Compte d'Oudart de Lagny, A.N. KK 3 a, f
o111 r
ods
Gdf. Compl.); d'où
a) 1690
coulure de métal (
Fur.);
b) 1846 « trace laissée par ce qui a coulé » (
Balzac,
Lettres étr., t. 3, p. 349 : des
coulures de cire sur les mains). Dér. du rad. de
couler*; suff.
-ure*.