COUILLON, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Début
xiiies.
coillons (
Gervaise,
Bestiaire, éd. F. Meyer, 689);
2. 1813, 18 mars « homme peureux, lâche » (
Stendhal,
Journal, t. 5, p. 21).
B. 1560
coion « homme mou, sans énergie » (
Grévin,
Les Esbahis, V, 4 ds
Gdf. Compl.); 1592
coyon (
Montl.,
Comm., I, 7,
ibid.), forme encore inscrite ds
Lar. 20eavec renvoi à
couillon. A du b. lat. *
coleonem acc. de *
coleo (
CGL II, 103, 29), class.
coleus « testicule ». B empr. à l'ital.
coglione proprement « testicule », au fig. « homme mou, balourd, sot » (1
remoitié
xvies., L'Arétin ds
Batt.); A 2 est prob. un dér. sém. de B.