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COSSE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. a) Fin du xies. judéo-français kuss « enveloppe contenant les graines des légumineuses » (Raschi Blondh. 1929, p. 33); ca 1225 cosse (Gautier de Coinci, Miracles, éd. A. Långfors, p. 85, 450); b) 1398 p. ext. « fruit de certains arbres » (10eCompte royal de Ch. Poupart, fo42 ds Gay, s.v. collier); 2. a) 1751 « couche supérieure d'une carrière » (Encyclop. t. 1, p. 628b, s.v. ardoisière); b) 1752 parchemin en cosse (Trév.). II. 1. [1552 mar. « anneau métallique » (Rabelais, Quart livre, éd. R. Marichal, chap. 18, p. 105)]; 1677 (C.-R. Dassié, L'architecture navale ds FEW t. 16, p. 349a); 2. 1924 électr. (A. Leclerc, Télégraphie et téléphonie, p. 202). I prob. du b. lat. *coccia, altération de cochlea « escargot, coquille d'escargot », peut-être par croisement avec coccum (coque*). II empr. au néerl. kous « bas; cosse » (FEW, loc. cit., Valkh., p. 98), lui-même empr. à l'a. pic. cauce, correspondant à l'a. fr. chausse « bas » (chausses*). L'évolution sém. de « bas » à « anneau métallique » est obscure, Valkh., p. 98 suppose qu'on a appliqué kous à l'anneau d'un câble « peut-être parce qu'il protégeait, « chaussait », un autre cordage qui y passait ». D'apr. Jal1, il faudrait lire costes pour cosses dans Rabelais.