CORRUPTIF, IVE, adj.
Étymol. et Hist. 1370-82 « qui détruit » (
N. Oresme,
Livre du Ciel et du Monde, éd. Menut-Denomy, Livre II, chap. 16, f
o121
a: Fredeur [...] est une qualité active et
corruptive de chaleur), attest. isolée en ce sens; av. 1382 au fig. (
Id.,
ibid. ds
Meunier,
Essai sur la vie et les ouvrages de Nicole Oresme, p. 170 : Chose juste n'est pas
corruptive (...) de cité) − 1534 (P. Fabri ds
Hug.) repris au
xixes. : av. 1821 (J. de Maistre ds
Lar. 19e). Empr. au lat. tardif
corruptivus « qui peut corrompre ».