COQUECIGRUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1532
coques cigrues (
Rabelais,
Pantagruel, é 1. V. L. Saulnier, chap. IX bis, 1. 259); 1534
a la venue des coquecigrues c'est-à-dire « jamais » (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, chap. XLVII). Terme d'orig. obsc. (
FEW t. 23, p. 150 b), à rapprocher des formes
coquesagüe (
E. Deschamps,
Œuvres, éd. De Queux de Saint-Hilaire, t. 5, p. 32) et
coque-grues (
Farce d'un pardonneur, éd. Viollet le Duc,
Ancien Théâtre fr., t. 2, p. 59), et prob. formé sur
coq1*. L'hyp. d'une composition à partir de ce dernier mot et de
grue*, et peut-être encore de
ci-de
cigogne* (
Sain. Sources t. 1, p. 254; Riegler ds
Arch. St. n. Spr., t. 145, p. 263 et ds
Die neueren Sprachen, t. 33, p. 225), regroupe des formes qui peuvent être dues à des étymol. pop. ayant donné lieu à des transformations du mot. L'hyp. d'une adaptation du lat. médiév.
coccygna représentant le terme de bot. du lat. class.
coccygia désignant le fustet ou arbre à perruque
(EWFS2) n'est étayée par aucun fait précis.