COPIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1339 (
Cart. de l'hôpital Saint-Jean-en-l'Estrée d'Arras, 141, J. Richard ds
Delb. Notes : parkemin pour les comptes faire et
coppiier);
2. a) 1636 « reproduire une œuvre d'art » (
Monet);
b) 1658 « imiter l'œuvre d'autrui » (
Pascal,
Factum pour les curés de Paris ds
Œuvres, éd. L. Brunschvicg, t. 7, p. 283);
c) 1694 « imiter exactement (la nature, etc.) »
(Ac.);
3. 1656 « imiter quelqu'un, ses manières » (
Pascal,
Provinciales, 4,
loc. cit., t. 4, p. 249);
4. 1863 « reproduire frauduleusement (en parlant d'un écolier) » (
Littré). Empr. au lat. médiév.
copiare « reproduire un écrit », dér. de
copia, v.
copie. Les sens 2 et 3 se sont développés en fr., parallèlement aux sens correspondants de
copie*.