COPEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170
coispel « garniture à l'extrémité de l'étui d'un couteau » (
B. de Ste-Maure,
Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 9905) − 1411
coispeaux ds
Gdf.;
2. a) 1170-80 « éclat de bois »
cospel (
Folie Tristan d'Oxford, éd. E. Hoepffner, 525); la forme sing.
copeau ne semble pas attestée av.
Rich. 1680;
b) 1213
coipel «
id. » (
Fets des Romains, 407, 17 ds
Romania t. 65, p. 486) − 1637
coipeau (
Crespin,
Thresor des trois langues ds
FEW t. 2, p. 1594
a), forme encore en usage dans le domaine norm. (
Moisy); 1600
vin de coipeau (
O. de Serres,
Théâtre d'Agric., III, 10 ds
Hug.).
Cospel, coispel prob. dér. en
-ellus, respectivement du lat. class.
cuspis « extrémité d'un objet pointu (épieu, lance) » d'où « pointe », et de *
cuspia, peut-être forme collective de
cuspis (
Thomas (A.)
Mél. Étymol.2, p. 73;
FEW loc. cit.).