CONVENTION2, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. Convention « assemblée » [1456-67 (
Cent Nouvelles nouvelles ds
Guérin)] 1468
convencion (
Ordonnance de Louis XI, XVII, 126 ds
Bartzch, p. 40) − av. 1607 ds
Hug.; répertorié par
Guérin comme ,,anc.``.
II. 1. 1688 « Assemblée extraordinaire du Parlement anglais » (
Journal de ce qui s'est passé en Angleterre depuis l'arrivée du Prince d'Orange, p. 19 ds
Mack. t. 1, p. 85); 1776 « (en Angleterre) Assemblée chargée d'établir une constitution » (
Aff. de l'Angleterre, 5 mars ds
Proschwitz Beaumarchais, p. 234); 1777 « id. (en parlant des États-Unis d'Amérique » (
ibid., p. 235); 1789 (
Le Moniteur, t. 2, p. 359 : Vous aurez besoin, dans quelques années, d'une
Convention nationale, pour réformer les erreurs que l'expérience aura fait reconnaître dans la Constitution); spéc. 1792 désigne l'Assemblée qui dirigea la France de 1792 à 1795 (Décret du 10 Août ds
Duvergier,
Collection des lois, t. 4, p. 293
b);
2. 1866 (
Lar. 19e:
Convention. Aux États-Unis, Réunion libre dans laquelle un parti politique règle les mesures à prendre pour le triomphe de ce parti). I empr. au lat. class.
conventio, -onis « assemblée » dér. du supin
conventum de
convenire (convenir*
); pour II avec prob. infl. de l'angl. et de l'anglo-américain
convention (1660 et 1720
NED, sens II 1; 1793
DAE, sens II 2).