CONTREPARTIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1262 « double d'un document » (Texte ds
Finot,
Relations commerciales entre la France et la Flandre au moyen âge, 348 d'apr. Delboulle ds
R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 492); 1723 plus spéc. (
Savary des Bruslons,
Dict. universel de commerce :
Contre-partie. Se dit en terme de Banque, du Registre que tient le Controlleur, sur lequel il couche, et enregistre les parties, dont le teneur de livres charge le sien);
2. 1813 au fig. « copie, équivalent » (
Jouy,
Hermite, t. 3, p. 330).
B. 1. 1470 « parti adverse » (
Wavrin,
Anch. Cron. d'Englet., II, 206 ds
Gdf. Compl.); 1790 plus spéc. pol. « opinion opposée » (
Moniteur, 13 avril ds Th.
Ranft,
Der Einfluß der französischen Revolution, Darmstadt, 1908, p. 48);
2. 1690 mus. (
Fur.);
3. début
xviiies. « pendant, autre côté, envers » (
Saint-Simon,
Mémoires, éd. A. de Boislisle, XVII, 125, ds
IGLF : Comme tous les hommes, il avoit sa
contre-partie). Composé de
contre-* et de
partie*.