CONTREBASSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1509 [date de composition] « partie d'un morceau de musique qui fait entendre les sons les plus graves
(basse1*
) » (
J. Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule, éd. J. Stecher, I, p. 219); 1512 « voix de basse grave, basse-contre* » (
G. Crétin,
Plainte sur le trespas de feu maistre Jehan Braconnier, dit Lourdault, chantre ds
Œuvres poétiques, éd. K. Chesney, p. 214);
2. 1740 « le plus grand et le plus grave des instruments à corde et à archet »
(Ac.) [la contrebasse à 3 cordes a été rapportée d'Italie et introduite à l'Opéra de Paris par Montéclair en 1700, d'apr.
La Musique, Larousse, 1965, t. 1, p. 215];
3. 1904
trombone-contrebasse « instrument de cuivre » (
Widor,
Techn. orch. mod., p. 112); 1906
contrebasse (Pt Lar.). Empr. à l'ital.
contrabbasso, attesté dep. le
xvies. au sens de « voix la plus basse de l'échelle musicale » (Vasari ds
Batt.) et « gros instrument à cordes de la famille des violons » (Caro,
ibid.), composé de
contra (contre*
) et de
basso (basse1*
).