CONTRE-CŒUR (À), loc. adv.
Étymol. et Hist. Ca 1393
avoir a contrecuer « avoir en aversion » (
Ménagier, I, 39 ds T.-L.); 1579
manger a contrecœur (
Larivey,
Veuve, I, 4 ds
Gdf. Compl.). Composé de
contre-* et de
cœur*;
cf. 1160-74
estre contre coer a (qqn) « répugner à quelqu'un » (
Wace,
Rou, III, 10524 ds T.-L.,
s.v. cuer) et
ca 1167
avoir contrecœur (qqn) « éprouver de l'aversion pour quelqu'un » (
G. d'Arras,
Ille et Galeron, éd. F. Cowper, 3368) expr. attestées jusque début
xviies. (St François de Sales ds
Hug.).