CONTRARIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 intrans. « s'opposer (par la parole), se quereller » (
Roland, éd. J. Bédier, 1737); 
ca 1150 trans. 
contralier « s'opposer à quelqu'un » (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 9390); 
2. 1775 « causer du dépit, ennuyer, chagriner » (
Beaumarchais, 
Barbier de Séville, II, 14 ds 
Gohin, p. 291); 1787 
contrariant (
Fér.); 
3. 1822 « faire alterner des objets pour obtenir des effets de contraste » (
Observ. des modes, 25 févr., VIII, 88 : petits plis 
contrariés).  1 empr. au b. lat. 
contrariare « contredire, s'opposer par la parole »; 2 et 3 ext. du fr. p. réf. à 
contraire*.