CONTRACTER2, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1370 « prendre un engagement vis à vis de quelqu'un » (
Oresme,
Eth., VIII, 15 ds
Gdf. Compl.); 1472
aliances contractées (
Lettres de Louis XI, éd. von Vaësen et Charavay, IV, 332 ds
Bartzsch, p. 156); 1472 [
lesdicts]
contractans part. prés. subst. (
Ph. de Commynes,
Mémoires, éd. Dupont, III, 47,
ibid., p. 135); 1559
contracter mariage (
Amyot,
Solon, 38 ds
Littré); 1675
contracter des dettes (
Savary,
Le Parfait Négociant, I, 297 ds
Kuhn, p. 128);
2. a) 1572
contracter une maladie (
Amyot,
Comment il faut lire les poëtes, 32 ds
Littré);
b) p. anal. 1656
contracter ni péché, ni irrégularité (
Pascal,
Prov., 14,
ibid.); 1680 (
Rich. :
Contracter une mauvaise habitude). Dér. sav. du lat.
contractus part. passé du lat. class.
contrahere proprement « tirer ensemble, rassembler » d'où « établir des rapports étroits, se lier par contrat, conclure un accord » (sens 1), notamment
matrimonium, aes alienum contrahere; et « faire venir à soi, contracter » (sens 2), notamment
culpam, morbum contrahere.