CONTRÔLEUR, EUSE, subst.
Étymol. et Hist. A. a) 1292 subst. agn.
countreroullour « celui qui vérifie, qui tient un registre » (
Britton, I, ii, § 16 ds
NED);
ca 1310
id. contrerollour (Ms. Cotton, v.
contrôler), forme attestée jusqu'en 1660,
Oudin Fr.-Esp.; 1320
controlleur (
Isambert,
Rec. gén. d. anc. lois franç., iii, 250 ds
Barb. Misc. 14, n
o5); 1379
controleur general (
Ord. VI, 445 ds
Leipziger romanistische Studien, t. 15, 1936, p. 28, note 190);
b) [1400 adj.
contreroleuse « qui critique » (Lettre de rémission ds
Du Cange,
s.v. contrarotulator)];
ca 1460 subst. fig.
contrerolleur (
Villon,
Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, 1950), forme attestée jusqu'en 1636,
Monet (
contreroleur), qui mentionne aussi la forme
controleur; qualifié de ,,vieilli`` par
DG. B. 1890 (
Lar. 19eSuppl. :
contrôleur. Appareil destiné à contrôler automatiquement le service d'un employé ou le fonctionnement d'un instrument). Dér. de
contrôler*; suff.
-eur2*,
-euse*;
cf. lat. médiév.
contrulator, ca 1290 ds
Latham.