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CONSCIENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. Conscience morale A. 1. ca 1165 « sentiment intérieur qui juge ce qui est bien et ce qui est mal » (Livre des Rois, éd. E. R. Curtius, II, XXIV, 10, p. 107); 1230, sept. bone conscience (Ch. de Thib. de Champ., A. Mun. Troyes ds Gdf. Compl.); 1306 en leur consienche (A. S. Omer, CXXI, pièce 3, ibid.); 1609 cas de conscience, v. cas; 2. av. 1569 liberté de conscience ([Louis de Bourbon, prince de] Condé, Mémoires, p. 641 ds Littré); 3. 1721 conscience publique « ensemble des opinions morales d'une société » (Montesquieu, Lettres Persanes, 129, ibid.); 4. 1673 « la poitrine considérée comme siège de la conscience » mettre la main à la conscience « s'examiner de bonne foi » (Molière, Le Malade Imaginaire, I, 5). B. 1723 « travail d'un typographe taxé pour la durée, non pour la quantité d'effort produit » (Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.). II. Conscience psychologique 1. 1676 philos. (Malebranche ds Trév. 1704 : les philosophes entendent par la conscience, le sentiment intérieur qu'on a d'une chose dont on ne peut former d'idée claire et distincte); 2. 1762 « sentiment que l'être humain a de ses états et de ses actes » (J.-J. Rousseau, Emile, I ds Littré). Empr. au lat. class. conscientia (proprement « connaissance en commun ») « claire connaissance qu'on a au fond de soi-même, sentiment intime, sentiment, conscience » [notion de bien et de mal].