CONFÉDÉRATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1358 « alliance temporaire de plusieurs personnes ou puissances pour soutenir une cause commune » 
confederacions armées (
Trés. des ch., reg. 86, pièce 195, fol. 64 ds 
Bibl. Ecole des Chartes, t. 21, 1859-60, p. 81); 
2. 1794 « association permanente d'états particuliers formant un seul état collectif en ce qui concerne la politique extérieure » 
confédérations perpétuelles (
Condorcet, 
Esquisse d'un tableau hist. des progrès de l'esprit hum., p. 229); 1801 
la confédération des États-Unis (
Crève-cœur, 
Voyage dans la Haute Pensylvanie, t. 3, p. 160); 1807 
la confédération helvétique (
Destutt de Tracy, 
Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu, p. 123); 
3. 1895 pol. 
Confédération Générale du Travail (fondée au Congrès de Limoges ds 
Suavet).  Empr. au b. lat.
 confœderatio « alliance, pacte »; pour le sens 3, 
cf. dès 1755, 
Turgot, 
Questions importantes sur le commerce ds 
               Œuvres, éd. E. Daire, t. 1, p. 348 : Je suppose que les ouvriers d'un métier s'entendent pour ne travailler que trois jours par semaine et pour mettre leur travail pendant ces trois jours à un prix exorbitant : quels motifs emploiera-t-on pour rompre cette confédération pernicieuse?