CONDUITE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) xiiies. « action de conduire, d'escorter quelqu'un » d'où ici « escorte » (
Isopet Lyon, éd. J. Bastin, LIX, 17);
b) 1928 autom. « action de conduire un véhicule », « le véhicule lui-même »
conduite intérieure (
Mauriac,
Destins, p. 44);
2. ca 1520
prendre la conduycte de « prendre le penchant » (
Myst. Vieil Testament [addition de
ca 1520 apr. le vers 17098] éd. J. de Rothschild); 1680 « manière de se comporter » (
Rich.);
3. a) 1465 « action de diriger, de conduire (une entreprise, une affaire) » (
Lettres de Louis XI, II, 345 ds
Bartzsch, p. 32); 1690 (
Fur. :
Conduite [...] d'une entreprise, d'un dessein, d'une affaire, d'une intrigue);
b) 1530 « art de conduire un ouvrage de l'esprit » (
Palsgr., p. 208).
B. Av. 1590 contexte anat. « conduit, canal » (
Paré,
Œuvres, éd. J. F. Malgaigne, t. 1, p. 211); en partic. av. 1628 « canalisation » (
Malh., III, 3 ds
Littré : Ces fontaines dont les
conduites souterraines). Part. passé fém. subst. de
conduire*.