COMPÉRAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1174-77
conparage « lien spirituel entre le parrain, la marraine et les parents de l'enfant baptisé » (
Renart, éd. M. Roques, branche V a, vers 6140);
2. [
ca 1534
comperage (
Bonaventure des Periers,
Nouvelle XXIX, éd. L. Lacour, t. 2, p. 131, ici au sens 1 mais dans un contexte de tromperie annonçant le sens 2)] attest. isolée; à nouv. en 1718 dans l'expr. proverbiale
tout se fait par compérage (par faveur, par relations)
(Ac.); 1825 « connivence, complicité » (
Stendhal,
loc. cit.). Dér. de
compère*; suff.
-age*.