COLOMBIN2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1844 terme de potier
supra; 1869 « boudin de pâte »
(Lar. 19e);
2. 1867 [
comédiens] « étron » (
Delvau, p. 510;
cf. Esn.). Orig. obsc. en raison du caractère tardif des attest. Si l'on admet que 2 est chronologiquement postérieur à 1 et en dérive sémantiquement, le mot serait un dér. soit de
colombe2(suff.
-in d'apr.
boudin*) le sens de base étant « rouleau, moulure [à la base d'une colonne] », soit de
colombe1p. métaph. zoomorphe (à rapprocher p. ex. des représentants de
colombus désignant des « petits pains allongés » et de
pigeon « poignée de plâtre pétri » (1694 ds
FEW t. 8, p. 556b), le sens 2 ayant dans ce cas été favorisé par
colombine* « fiente de pigeon » (pour le suff., v. aussi
rondin ds
Esn.); dans cette dernière hyp. 2 peut être indépendant de 1.