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COIN2, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 « angle, point d'intersection » (Eneas, 419 ds T.-L.); 1671, 2 déc. coin du feu (Sévigné, Lettres, éd. Monmerqué, t. 2, p. 425 [1567 coin des tisons, J. A. de Baïf ds Gdf. Compl.]); 2. 1312 coing d'une ruelle (A.N. S 3, pièce 33, ibid.); 3. a) 1530 (Palsgr., p. 209 : coing doeyl); 1640 regarder du coin de l'œil « à la dérobée » (Oudin Curiositez); b) 1704 coins de la bouche (Trév.); 4. 1680 « pièce de métal garnissant les angles d'un livre » (Rich.). B. 1. a) Ca 1179 « pièce de fer ou de bois de section triangulaire servant à fendre le bois » (Renart, éd. M. Roques, 603); b) 1690 « instrument de forme angulaire pour serrer ou assujettir » (Fur.); 2. p. anal. fin xve-début xvies. « objet quelconque en forme de coin » (Les Moyens très utiles ... pour ... faire revenir le Bon Temps ds Anc. Poésies fr., éd. A. de Montaiglon, t. 4, p. 146 : un coing de beurre); 3. a) 1164-85 monnaie « cachet servant à frapper la monnaie » (G. d'Arras, Eracle, 4875 ds T.-.L.); b) 1690 (Fur. : On appelle aussi coin, le poinçon, la marque qu'on met sur la vaisselle d'argent ou d'étain). C. 1. 1549 « endroit, espace limité, en général retiré » (Est. : Se retirer en quelque coing); d'où fig. 1814 (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 5, p. 233 : il y a toujours un petit coin de bêtise dans un homme d'esprit); 1831 en parlant d'un article de journal (Musset, « Le Temps », p. 52 : voyez-vous la radieuse contenance de ce vaudevilliste qui découvre dans un coin du « Temps » que Scribe a été sifflé l'autre soir au gymnase?); 2. pop. 1888 en boucher un coin à qqn (L. Rigaud, Dict. d'arg. mod., p. 399). Du lat. class. cuneus « coin à fendre ou à caler » et p. ext. désignant tout objet ayant cette forme, spéc. en lat. médiév. « morceau d'acier gravé en creux dont on se sert pour graver la monnaie » (1099 ds Nierm.).