COIFFE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bonnet d'étoffe, de cuir ou de mailles porté sous le heaume » (
Roland, éd. J. Bédier, 3436);
2. a) apr. 1225 « bonnet d'homme » (
Gerbert de Montreuil,
3eContinuation de Perceval, éd. M. Williams, 3814); 1260 « bonnet de femme » (
E. Boileau,
Métiers, 85 ds T.-L. :
coiffes a dames);
b) 1680
coife de chapeau (
Rich.);
3. a) 1354-76
coiffe de gresse « mésenterie de certains animaux [ici, du cerf] » (
H. de Ferrières,
Roi Modus, éd. G. Tilander, 28, 53);
b) 1690 « membrane fœtale recouvrant la tête de certains enfants à la naissance » (
Fur.);
c) 1704 bot.
(Trév.). Du b. lat.
cofia « coiffe, bonnet » (Venance Fortunat, v. aussi
Nierm. et
Mittellat. W. s.v.), mot d'empr., d'orig. obsc., peut-être germanique.