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COCHON, ONNE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Subst. [1091 n. propre (Cart. de Redon, 276 d'apr. Delboulle ds Quem.)]; 1. 1268-71 « jeune porc » (E. Boileau, Métiers, éd. de Lespinasse et Bonnardot, LXIX, VIII, p. 146); 2. 1611 « porc adulte » (Cotgr.); 3. fin xviies. « personnage grossier (physiquement ou moralement) » (Mme de Sévigné ds Lar. 19e). B. Adj. xviies. au propre une truye cochonne (Gaultier Garguille, Œuvres, éd. Fournier, 82 ds IGLF), attest. isolée; 1850 « indécent, osé » ici dans un emploi subst. qui suppose un usage habituel de l'adj. Orig. obsc.; peut-être issu, avec suff. -on1*, de l'onomatopée koš-koš exprimant le grognement du porc, d'où le cri d'appel de cet animal (Stangier, Die Bezeichnung des Schweines im Galloromanischen, Bonn, 1929; FEW t. 2, p. 1254 sqq.; G. Rohlfs ds Mélanges Wartburg, Tübingen, 1968, t. 2, pp. 205-206; cf. goret de formation analogue). L'étymon b. lat. cutio « cloporte » (Mén. 1694; EWFS2) fait difficulté des points de vue phonét. et sém., la dénomination du cloporte étant plus aisément issue de celle du porc (cf. cochon de St Antoine) que l'inverse. V. aussi coche3« truie ».