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COCHE2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1545 (E. Charrière, Négoc. de la France dans le Levant, I, 609 : [l'auteur, Jean de Montluc, a fait route de Constantinople à Venise en passant par la Hongrie et Vienne] ... pour jouir de la commodité des coches... il me prioit de passer en Hongrie); masc. et fém. au xvies., v. Hug., donné comme masc. par Cotgr. Empr. soit au hongrois kocsi « grande voiture couverte » (cf. la 1reattest. et les témoignages issus d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne au xvies. d'apr. V. Tolnai ds R. des études hongroises, t. 3, 1925, pp. 51-58 et Trübner), dér. du nom de Kocs (près de Raab en Hongrie), siège d'un relais de poste sur la route de Vienne à Pest (cf. 1495, currifer de Koch et 1518 in pago Cotzy a quo... vectores currus... cotsi appellantur) − soit, moins prob., au tchèque koczi « id. » (1440 à Kosice [Kassau] dans un texte all., v. Romania, t. 55, 1929, p. 602). Le mot a sans doute pénétré en France par l'intermédiaire à la fois du vénitien cochio, masc. [d'où la réfection toscane cocchio, xvies., DEI] et de l'all. Kutsche, fém. (xvies., DEI), ce qui expliquerait l'hésitation entre les 2 genres; dans le cas d'un intermédiaire seulement vénitien, le fém. pourrait s'expliquer par l'infl. de coche « bateau de transport ».