CIVIL, ILE, adj.;CIVIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Adj.
A. 1. 1290 [p. oppos. à criminel]
cause ceville (A. Besanç. reg. mund. I, f
o173 ds
Gdf. Compl.); fin
xiiies.
droit civil (
R. Lulle,
Doctrine d'enfant ds
Fr. mod., t. 41, p. 292); 1611
partie civile (
Cotgr.);
2. qui concerne le citoyen, sa vie, ses droits 1330
mort civile (
G. de Digulleville,
Pélerinage vie hum., 12057 ds T.-L.); 1355
civiles discordes (
Bercheure, [Bersuire], f
o64 r
ods
Littré); 1601
le Théâtre de la vie civile (
Montchrestien,
Ep. ded. p. 5 ds
IGLF); 1773-74
état civil (Beaumarchais ds
Brunot t. 9, p. 902, note 8);
3. 1835 opposé à
militaire ou à
religieux (Ac.). B. Vers 1460 « poli, courtois » (
Martial d'Auvergne,
Arrêts d'amour, p. 142 ds
IGLF).
II. Subst. 1835 opposé à
militaire (Ac.). Empr. au lat. class.
civilis A « qui concerne le citoyen, sa vie, ses droits » [
opus, virtus, bellum, pax]; opposé à
criminalis domaine jur. [
jus, actio, res]; opposé à
militaris, bellicus [
officia, munera, dignitas]. B « affable, bienveillant ».